MERCREDI 23 MARS 2016
L'heure de reprendre l'avion approche. Nous quittons
Oslo sous une météo que l'on aurait aimé voir plus souvent lors de cette
croisière, mais les dieux en avaient décidé autrement. Même Thor n'a rien pu
faire, les trolls non plus !
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Entre l'hôtel et la gare : Le parc et le Palais Royal |
En
nous rendant à la gare, nous saluons de loin le Roi en son palais. Ensuite
train jusqu'à l'aéroport et HOP!, nous
survolons déjà le sud de la Norvège, puis cap sur Paris en éprouvant déjà un
brin de nostalgie.
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En bout de piste avant le décollage |
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Survol de la Norvège. Cap au sud |
Effectivement,
en dehors des aléas météorologiques, comment ne pas ressentir quelque nostalgie
après avoir navigué sur un navire aussi attachant. A côté de certains
mastodontes, le Lofoten est un petit bateau où l'on se sent toujours près de la
mer et en prise directe avec les éléments extérieurs et toujours en sécurité.
On l'a bien senti en arrivant aux portes du Finnmark. Les deux ponts arrière et
les coursives extérieures étaient des endroits stratégiques pour contempler le
paysage.
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Le MS Lofoten vu du pont de Sortland |
Le
Lofoten, c'est de la navigation à l'ancienne : une seule hélice, pas de
propulseur d'étrave, des savantes manœuvres de chaîne d'ancre qu'il faut raidir
pour décoller du quai quand le vent est défavorable, des appareillages en
marche arrière ou des demi-tours à coup d'aussières, l'étrave pivotant contre
le quai dans les ports les plus exigus. Ce qui n'empêche pas ce vénérable
navire de filer allègrement 14 ou 15 nœuds (26/28 km/h), dès qu'il gagne le
large.
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La jolie maquette du bateau trône au milieu du restaurant |
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La salle de restaurant |
Et
puis avec le Lofoten, c'est vivre en mer dans une ambiance incomparable, un peu
surannée, digne des années 60. Dans une atmosphère sobre, l'ameublement ou les
cloisons en bois apportent une impression de confort rassurante (même si le
bois est banni depuis longtemps sur les navires). Aux murs, des peintures des
anciens bateaux de la compagnie ayant parcouru la ligne renforcent le côté
rétro de la décoration.
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Le premier Lofoten (1932) |
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Les deux salons,
avant que les fauteuils ne soient durablement occupés |
Pour
tout dire, nous n'avons pas utilisé les deux salons à l'avant du château.
L'ambiance y était tellement soft que la plupart de leurs occupants s'y
endormaient… Trop calme ! Nous avons préféré la cafétéria que nous avons
beaucoup fréquentée avec ses banquettes et ses vastes tables bien pratiques
pour écrire ou taper quelques lignes. C'est aussi à la cafet, que l'on croisait les
passagers locaux qui ne faisaient que quelques étapes du parcours.
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Heure creuse à la cafétéria |
Le
Lofoten est un bon bateau, et au bout de 52 années de cabotage le long de côtes
réputées difficiles, cela a fini par se savoir. Pour preuve, bien des passagers
font et refont ce voyage rien que pour ce navire, pour vivre des moments
uniques le long des côtes de Norvège et cela peut se comprendre. Alors, on
reviendra !
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Le MS Lofoten avant son passage
sous le pont de Sortland |
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