L'heure du retour a sonné ! Un long trajet aérien
nous attend en direction de Paris en faisant un petit détour par Rome.
Mais avant cela, un bus nous emmène de l'hôtel vers
l'aéroport. Les formalités d'usage ne sont pas trop contraignantes et après avoir
résisté aux tentations en traversant une vaste zone duty-free, nous patientons
sagement en attendant l'embarquement.
Nous décollons donc peu avant 13h00, direction
Rome. Mais sur la route directe, et à quelques kilomètres de l'aéroport de
Santiago, il y a un obstacle de taille à franchir : la Cordillère des Andes
dont les plus proches sommets (et surtout l'Aconcagua), culminent à presque 7 000
m.
Trace GPS du début du vol Santiago-Rome |
Dès le décollage, l'avion va ainsi effectuer un
large détour qui lui permet de gagner en altitude et éviter les plus hautes cimes
des Andes. C'est ainsi qu'en survolant les
environs de Valparaiso, nous pouvons jeter un dernier regard ému vers le
Boréal, toujours en carénage dans son dock flottant.
La baie de Valparaiso et le Boréal dans le dock flottant |
Et 25 minutes après le décollage nous survolons les
Andes qui s'étendent à perte de vue. Etrangement, du fait de leur grande
hauteur, ces montagnes sont faiblement enneigées. Le spectacle sous les ailes de
l'avion est néanmoins grandiose.
Survol de la Cordillère des Andes |
A 15h00, il fait grand jour mais l'avion est déjà
mis en configuration nuit par l'équipage qui, visiblement, n'a pas envie d'être
dérangé. (Sans vouloir se montrer
exigeant, il s'agissait d'une
compagnie institutionnelle basée à Rome dont le service à bord n'était même pas
à la hauteur de la moindre des compagnies low-cost !). Etonnant !
Peu après 19h30, l'avion subit de fortes
turbulences sans doute dues aux perturbations atmosphériques typiques du
Pot-au-Noir au niveau de l’Équateur. Nous revenons ainsi dans l'hémisphère
nord.
De Santiago à Rome : 12 500 km et 13h30 de vol |
Et le lendemain samedi 17 Novembre, au bout de
13h30 de vol, l'avion atterrit avant l'aube à Rome. Après les formalités
d'usage et un petit-déjeuner réconfortant, nous reprenons un nouvel appareil
vers Paris Charles de Gaulle où nous atterrissons sous un pâle soleil à 12h30.
Le retour à la maison semble ainsi moins dur !
De Rome à Paris. La côte de l'île d'Elbe apparait sous les nuages |
Entre Corse et Italie, l'île de Capraia |
La fin du voyage entre Rome et Paris |