Jeudi 1er, Vendredi 02 & Samedi 03 Novembre
2018
Après une nuit encore agitée, le Commandant a eu un contact radio avec les habitants de Pitcairn qui lui ont confirmé que ce matin les conditions de débarquement étaient encore pires que celles d'hier. Donc, pas de regrets après l'annulation de l'escale !
Prises de vues depuis notre cabine du pont 3 |
Pas étonnant ! Vent 6 à 7. Le
bateau tape dans une mer hachée. Le Commandant se voit contraint de contourner un
front froid par le nord et doit réduire quelque peu la vitesse pour privilégier
le confort. Néanmoins, ça bouge et nous préférons déjeuner au restaurant du
pont 2, moins exposé au roulis et au tangage.
Début d'après-midi. Le vent
semble mollir et le ciel vouloir s'éclaircir.
Le lendemain matin, la mer s'est bien calmée et le soleil revient. Le bateau navigue à plus de 13 nœuds (25 km/h), il ne tape plus dans les vagues et la vie à bord s'en ressent, au point de profiter des larges banquettes du pont 7 d'où l'on surplombe le sillage du bateau.
Le calme retrouvé à l'arrière du Boréal |
14h00, changement d'heure. On
passe UTC-7 et d'un seul coup, il est 15h00. Première fois que je vis cela en
pleine journée ! D'après le Commandant qui chouchoute ses passagers, cela
préserve les heures de sommeil (mais pas les heures de sieste) !
A surveiller l'horizon |
Au grand salon du pont 3, un
élève-officier donne un cours de lecture des cartes marines. Tous les voileux
du bord (et il y en a !), se réunissent pour réviser les fondamentaux et aussi
comprendre comment la route est préparée, suivie et vérifiée à la passerelle
pour que le Boréal arrive à l'heure au bon endroit et en toute sécurité.
Cartes et documents nautiques |
Comment tracer sa route sur la carte marine |
Fin d'après-midi, réunion avec le
Commandant et le Chef-Mécanicien pour tout savoir sur tous les secrets du
bateau. Les questions fusent ! Intéressant pour démystifier le fonctionnement
du bord…
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