Auparavant, les croisières commençaient au bout des pistes
d'Orly ou de Roissy. En 2021, tout a changé puisque c'est au bout du quai de la
gare Montparnasse que débute ce nouveau voyage. A très grande vitesse, le train
se dirige vers Rennes, puis musarde à travers le bocage breton jusqu'à son
terminus de Saint-Malo. Finalement, c'est un voyage plutôt tranquille sans
longues files d'attente avant enregistrement, sans contrôles tatillons de
sécurité ou de police que l'on subit ordinairement dans les aéroports. Et comme
on n'est jamais assez prudent en matière d'exactitude des transports, c'est la
veille de l'appareillage du Bellot que j'arrive à Saint-Malo.
Intra-muros, la fréquentation touristique est à son maximum
et comme je ne tiens ni à tomber malade ni à remettre
en question ce voyage tant espéré, je préfère m'oxygéner en arpentant
les célèbres remparts qui ceinturent le quartier historique de la ville. Cela
aurait pu être une agréable promenade si la météo n'avait été aussi capricieuse
en ce début août. Vent froid, ciel nuageux et pluies intermittentes ont quelque
peu gâché la balade. Alors ce soir, pas de coucher de soleil grandiose sur la
baie de Saint-Malo et les nombreux îlots fortifiés qui la parsèment…
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Vu des remparts, Saint-Malo intra muros
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Le Fort National à peu de distance des remparts
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Le fort édifié par Vauban sur l'îlot du Petit-Bé
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Dans le soir qui tombe, le bateau "Le Renard" près du phare du Grand Jardin. Ce voilier, réplique du cotre corsaire armé par le malouin Robert Surcouf est un témoin emblématique de l'histoire de Saint-Malo
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