Ayant raté le dernier appareillage de ce périple,
hors de question de manquer l'ultime accostage ce matin à Fort de France.
D'autant que Nelly me tire de mon sommeil à 04 h 00 par téléphone pour me dire
qu'elle me suit à la trace sur MarineTraffic et me confirme que j'arrive bien en
Martinique. Bah oui, pendant qu'il est 09 h 00 du matin en France, il fait nuit
noire aux Antilles !
Je m'octroie donc une grasse matinée jusqu'à 04 h
45 avant de monter à la passerelle rejoindre le commandant qui est déjà à son
poste. "Bonjour commandant ! Cette fois, je suis bien réveillé. Vous
pouvez compter sur moi !". Il a bien compris la signification de cette
aide qui tient évidemment plus du gag que de l'efficacité réelle. C'est pour
moi, une façon détournée de lui exprimer mon intérêt pour la navigation et tout
ce qui se rapporte à la marche du navire.
Le Fort Sainte-Marie pénètre à petite vitesse dans
la baie de Fort de France. Depuis l'aileron bâbord dans l'air tiède, je
savoure, je distille ces dernières minutes de navigation devant les lumières de
la ville qui défilent lentement.
La baie de Fort de France et le quai de la Pointe des Grives |
06 h 10, le bateau est à quai, amarres capelées, et l'ordre fatal fuse dans les talkies walkies : "TPLM ! Terminé pour la
machine !"... Terminé pour moi !
La voiture de location que j'avais réservée pour la
suite des vacances ne sera pas disponible avant l'après-midi. A cause des
lourds bagages, difficile d'aller et venir librement en attendant. Je suis donc contraint de rester à bord toute la matinée, ce qui me permet de poursuivre la
rédaction de ce blog.
En réalité, cela m'arrange bien, je ne suis pas pressé de débarquer…
En réalité, cela m'arrange bien, je ne suis pas pressé de débarquer…
Et un dernier petit conteneur avant de partir |
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