Il y a loin de la théorie à la réalité,
surtout quand c'est pour aller en Polynésie, où les notions de temps ou de
distances prennent des dimensions inhabituelles.
Dans sa route vers l'ouest, notre avion a volé après le temps
sans jamais pouvoir le rattraper vraiment. Et en décollant de Roissy à 18h00,
c'est vol de nuit pendant toute la durée du voyage, soit 23 heures
consécutives. Le "détour" par le Grand Nord (où il fait toujours nuit
à cette période de l'année), a fait que nous n'avons jamais pu retrouver la
lumière du jour, y compris pour l'escale de Los Angeles à 20h00 locales. Même
chose ensuite, jusqu'à Tahiti.
L'Airbus a ainsi été mis en mode nuit dès
le départ et la cabine est restée obscure jusqu'à l'arrivée. Et une cabine
d'avion en configuration sommeil, ça manque de distractions ! La majorité des
passagers s'assoupissent, affalés dans leurs fauteuils, enroulés dans les
couvertures, bouche ouverte et masque de sommeil sur les yeux. Pas très glamour
comme vision d'ensemble !
Sans lumière, difficile de s'occuper. Il
ne reste plus qu'à se mettre en veille prolongée, physique, intellectuelle et
mentale pour tenir le coup et attendre que cela passe puisqu'il n'y a rien
d'autre à faire.
La descente vers Papeete et le lever
simultané du jour à 05h00 ont été un véritable soulagement marquant le terme de
cette première partie de voyage.
Seulement voilà, en quelques heures tout
a été bouleversé depuis Paris. Malgré 23h00 de vol, nous ne sommes ici, que le
lendemain matin du départ. C'est l'hémisphère sud, c'est l'été, il fait déjà
25°C à 05h00 ! Et finalement, nous n'avons pas tout suivi au même rythme…
Il ne nous reste plus qu'à accorder notre
horloge interne à l'heure locale (11h00 à compenser). Il y a un moment de
flottement incertain où le corps et l'esprit voudraient s'octroyer un peu de
sommeil, en contradiction avec la même horloge interne qui poursuit à son
rythme habituel… Dilemme !
Alors, pour conserver un peu de lucidité,
rien de tel que de se rafraîchir les idées dans la piscine de l'hôtel. Malgré
nos esprits encore embrumés, trois heures après être descendus de l'avion, ce
bain dans la piscine à débordement dominant la mer avec l'île de Moorea en
arrière-plan, cela a été un grand moment de volupté !
Méthode de compensation du décalage horaire |
Bienvenue à Papeete - Maeva !
Et bah, une piscine de rêve sans oublier le magnifique paysage !
RépondreSupprimerOn vous envie !