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L'AVION EST UNE LONGUE ECOLE DE PATIENCE…


Anchorage (Alaska - U.S.A.) - Retour à la civilisation en ce 15 septembre 2015 après 3 semaines passées sans téléphone, sans internet, sans poste, sans télé, sans infos, sans boutiques, sans voitures, sans arbres, souvent sans personne, sans rien et vraiment loin de tout. Un voyage riche en émotions au cœur de paysages superbes sous une météo de rêve.
Alors, on a peur du retour...
Voila le récit du 1er jour du voyage... Il y aura d'autres pages... Soyez indulgents, la tâche va être rude tant il y a à décrire et raconter, d'autant que j'ai davantage contemplé l'horizon que passé mon temps à rédiger.
Cela commence ainsi :

LUNDI 24 AOÛT 2015 - JOUR 1 - ENVOL VERS LE GROENLAND

Météo surprenante pour se rendre à l'aéroport : bourrasques et violentes averses sous d'énormes nuages noirs.

Nous sommes convoqués en fin d'après-midi au terminal 3 de l'aéroport de Roissy pour embarquer sur un vol affrété par Ponant auprès de la compagnie groenlandaise Air Greenland. Le bel Airbus rouge ramène à Paris les passagers de la précédente croisière avant de nous emmener vers le Grand Nord.

Et comme aujourd'hui tout ce sait (grâce à l'appli Flightradar24), si cet avion est bien parti à l'heure de Kangerlussuaq ce matin, il a suivi une curieuse route pour rejoindre Paris en survolant le nord de l'Islande, en passant largement au nord des îles Féroé, jusqu'à aller près du sud-ouest de la Norvège, avant de repiquer plein sud jusqu'à Reims et finalement atterrir à Paris. Sans doute l'avion a-t-il voulu contourner la vaste et profonde dépression qui régnait à ce moment sur la Grande-Bretagne ? Résultat : plus d'une heure et demie de retard pour les arrivants et deux heures trente d'attente supplémentaires pour les partants que nous sommes.

L'avion est aussi une dure école de philosophie…

En matière de transports les retards ne se rattrapent jamais, ils s'accumulent toujours. Et comme un ennui n'arrive jamais seul, c'est sous des trombes d'eau que nous gravissons l'escalier qui mène à la cabine. Le plus dur en avion, c'est de décoller ! Après, cela va tout seul, mais il faut être patient !

Un soir d'été à Roissy
Nous quittons donc la France de nuit au niveau du Touquet, puis passons au-dessus des îles des Nouvelles Hébrides au nord-ouest de l'Ecosse, survolons le sud de l'Islande (où ironie du sort, nous passons juste à l'aplomb du volcan Eyjafjallajökull, celui-là même qui par ses facéties, avait paralysé durablement le trafic aérien en avril 2010).

Dans la pénombre, mais sans pluie ni nuages, on devine les pointes acérées des premiers sommets bien enneigés du Groenland, puis la calotte glaciaire avant d'atterrir au sud-ouest de l'île, à Kangerlussuaq à 22h30 locales (02h30 en France).

Kangerlussuaq Airport est une ancienne base U.S. reconvertie en aéroport international groenlandais. Des bus tout-terrain  attendent les passagers du Soléal au pied de la passerelle pour les emmener directement jusqu'au port, à une dizaine de kilomètres de là. Le port est en réalité un modeste ponton.

Le Soléal est mouillé au milieu du fjord et c'est en tender que nous le rejoignons. "Tender" en français veut dire "chaloupe de sauvetage". Par bonheur, je n'ai jamais eu l'occasion d'avoir à utiliser ce genre d'engin…

Nous embarquons à l'arrière du Soléal sur une grande plateforme appelée pompeusement "Marina". Malgré l'heure tardive, nous sommes accueillis par le Commandant Patrick M. lui-même, qui souhaite la bienvenue à tous. La grande classe !

La croisière peut commencer…

2 commentaires:

  1. Ouéééé! Bon retour à la civilisation (vas y doucement!) et je me réjouis de découvrir ton récit. A suivre donc, quand tu peux!

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  2. Bon retour chez toi ;) même si je suis impatient de te lire et voir tes photos, prends ton temps... ;)

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