Il était difficilement envisageable de
rentrer directement à la maison sans faire un petit détour par une ou deux
autres îles de la Polynésie. Et là, nous avons été très classiques !
MOOREA
A peine étions nous débarqués de l'Aranui
que nous avons aussitôt pris le ferry pour rejoindre Moorea. Une traversée sans
encombre d'une demi-heure et 20 km à bord du catamaran rapide Aremiti.
Arrivée à Moorea après une demi-heure de ferry |
Nous avions prévu de séjourner trois
jours dans un petit hôtel du nord-ouest de l'île. La route côtière pour s'y
rendre nous offre de magnifiques points de vue sur le lagon et aussi sur les
montagnes escarpées de l'intérieur. Au passage, nous pouvons admirer les deux
magnifiques et profondes baies de Cook et de Opunohu, encaissées au pied de
hautes montagnes. Des paysages spectaculaires, bien différents de ceux des
Marquises.
Côte nord de Moorea |
En Polynésie, été et hiver sont des
notions assez floues, tandis que saison sèche ou saison humide ont un sens plus
précis. Et depuis notre arrivée à Moorea, il semble que la saison humide ait
quelques jours d'avance sur le calendrier… (ce qui ne va pas manquer de
perturber le déroulement des activités durant notre séjour). Et à Moorea, quand
il pleut, il pleut !
Nous avons quand même réussi à trouver un
créneau pour faire une belle excursion en bateau (toujours et encore), dans le
lagon entourant l'île. Cela a permis de prendre un peu de recul pour admirer
les plus hauts sommets quand ils n'étaient pas dans les nuages.
Au cours de la balade, il y a eu un arrêt
baignade pour admirer les plus gros spécimens de la faune sous-marine du lagon
: des raies pastenagues et des requins pointes noires. Les raies sont vraiment
impressionnantes par leur taille, leur rapidité et l'élégance de leur
"vol". Féérique !
Quant aux requins, peut-être ont-ils eu
l'appétit coupé en nous voyant ? Ils
évoluaient en grand nombre avec indifférence au milieu des nageurs… Pas
rassurant ! Si l'on peut douter de la pertinence de ce genre d'observation, il
n'empêche que la confrontation est plutôt inhabituelle.
Ces requins ne semblaient pas affamés ! |
La
météo a bien voulu nous gratifier de quelques éclaircies, mises immédiatement à
profit pour goûter aux charmes du lagon. Un rayon de soleil, ça change tout !
Moorea - Festival de bleus |
BORA BORA
Au
bout de trois jours, nous nous envolons pour Bora Bora, autre incontournable
polynésien. A peine l'ATR avait-il pris un peu d'altitude que nous étions dans
les nuages pour toute la durée du vol.
Après 45 minutes de vol, la
descente sur Bora Bora est, parait-il, magique. Mais pour nous, la lumière
n'est pas au rendez-vous, et vues du hublot, les couleurs de l'océan, du lagon
et des sommets sont bien ternes !
Survol du lagon |
En sortant de l'aérogare de Bora Bora. |
L'aérodrome
de Bora Bora est situé sur un motu, un îlot à l'extérieur du lagon. C'est donc
à bord d'une vedette rapide que nous rejoignons Vaitape, le village principal,
avant de gagner notre hôtel dans le sud de l'île, en minibus.
Nous
disposons d'une jolie chambre dans un faré les pieds dans l'eau : bien pratique
pour se baigner… entre les averses !
Les
éclaircies sont de courte durée. Cela se gâte dans la matinée du deuxième jour,
où notre balade jusqu'au village de Vaitape est brusquement interrompue par une
copieuse averse tropicale qui se prolonge jusqu'en fin d'après-midi, mettant un
terme à nos envies de découverte de ce must polynésien.
Nous n'avions pas imaginé Bora Bora comme ça ! |
Ciel matinal |
Peut-être fera-t-il meilleur temps demain à Papeete ?
Aérodrome de Bora Bora Dernier regard vers le mont Otemanu avant le retour vers Papeete |
un immense merci pour ce récit et ces photos que j'ai pu lire et regarder tardivement, certes, mais progressivement!! Un petit gout de soleil, et de vacances! cela donnerait bien envie de sauter dans un avion malgré les 23h de vol!! Je vous espère en forme tous les deux, et il est encore temps de vous souhaiter une bonne année et une excellente santé!!! à Bientôt! Maud
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