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BUENOS AIRES ENCORE

Mardi 20 Décembre 2011

BUENOS AIRES ENCORE

Comme nous avons prévu de rester deux journées supplémentaires à Buenos Aires, nous faisons ce matin nos adieux à nos compagnons de voyage. Finalement, un bon groupe homogène. Bien sûr, des affinités se sont nouées plus que d’autres, mais les relations et les échanges ont toujours été agréables avec l’ensemble des participants. Comme on sait que le Monde est petit, par deux fois, il y a même eu des rapprochements qui se sont fait par l’intermédiaire de connaissances communes restées à terre. Etonnant !

Sans jamais tenir la main de qui que ce soit, notre accompagnatrice, Agnès, a solidarisé notre groupe grâce à sa disponibilité, toujours prête à faciliter les choses. Elle a su aussi aller au-delà de son rôle en partageant ses connaissances étendues sur l’Antarctique, l’histoire des explorations polaires, la faune locale, la photographie. Elle nous a beaucoup appris. Et c’est écrit sans flagornerie !

Ces adieux faits, nous partons à la découverte de Buenos Aires, mais nous nous limiterons à quelques lieux précis de cette vaste agglomération. Pour 25 pesos (4.70 euros), nous partons en taxi vers le quartier de Recoleta, surtout connu pour son cimetière. Nous ne cultivons pas le morbide, mais nous aimons le monumental. Et là, nous sommes servis ! Dans ce Père Lachaise porteño, reposent toutes les sommités, les gloires et notables argentins. Pas forcément en paix, car cela est très visité. Des chapelles imposantes en marbre sont surmontées de clochers, de statues du Christ, de la Vierge, ou sont revêtues de nombreuses plaques. Le meilleur côtoie le pire… Ici, on fait dans l’ostentatoire : Des statues allégoriques, des généraux en bronze et en pied, des amiraux en buste, des obélisques, etc… Nous déambulons entre ces monuments dans des allées étroites où il y a de quoi se perdre. Nous sacrifions au pèlerinage imposé devant la chapelle où est enterrée Evita Peron, à laquelle les Argentins vouent toujours une dévotion quasiment religieuse.
Buenos Aires - Cimetière de Recoleta

Ensuite, nous marchons un bon moment sur l’avenue Quintana, bordée de beaux immeubles haussmanniens ou contemporains, les vitrines sont de bon goût. En regardant un de ces étalages, un porteño se mêle de notre conversation, ravi de pouvoir s’exprimer en français.

De nouveau un taxi pour nous rendre dans le quartier de Puerto Madero, à l’est de la ville. Comme partout, le port s’est déplacé, laissant derrière lui d’immenses friches le long des anciens bassins. Ce vaste espace a été transformé en un moderne quartier d’affaires aéré et agréable à parcourir. Des marinas ont pris possession des bassins, deux vieux gréements y finissent leur carrière, transformés en musée.

Bien sûr, des cafés et des restaurants se sont établis. Nous prenons là le meilleur repas de notre séjour, un déjeuner copieux pour 10 euros boisson comprise, avec entre autre un superbe pavé de bœuf cuit comme il se doit, servi sur une nappe blanche, et tout, et tout. Mais il paraît que le soir, ces restaurants ne pratiquent plus les mêmes prix…
Buenos Aires – Puerto Madero

En début de soirée, alors que la température est à peine descendue (29°C à 20h30), nous quittons l’hôtel. Nous n’avons pas tout vu, mais la Plaza de Mayo semble bouclée, en tout cas les voitures n’y circulent plus, et au loin nous entendons ce qui ressemble à une manifestation. C’est aujourd’hui le 10ème anniversaire de la grave crise économique qui a frappé l’Argentine et les  porteños le font savoir. Cela doit durer depuis un moment car le bel arbre de Noël et la crèche de la Place de Mayo sont partis en fumée dans l’après-midi. L’incident passe en boucle à la télé.

Buenos Aires – Calle Florida le soir

(Ecrit le 22 Décembre 2011 dans l’Airbus au-dessus du Brésil. Eh bien, ça remuait beaucoup moins dans le Drake !)

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