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RETOUR A USHUAIA

Lundi 19 Décembre 2011

RETOUR A USHUAIA

Même pour le retour de croisière, mon sixième sens marin est encore en éveil. A 04h45, en vue du port d’Ushuaia, je sors de ma couchette pour me rendre sur le pont 5 pour aider le commandant lors de sa prise de quai…

Les cimes enneigées à l’ouest de la ville se teintent de rose ou de mauve. Encore une fois, je ne regrette pas d’être le premier levé pour profiter seul de ce genre de spectacle, (voir chapitres précédents).
04h45, en rade d’Ushuaia, peu avant l’accostage et la fin de « l’expédition »

A 05h00 précises, le soleil sort des montagnes et le FRAM accoste le môle du port d’Ushuaia, marquant ainsi le terme de cette croisière exceptionnelle. Petit coup de blues…

Nous quittons définitivement le bord à 08h15 après avoir salué « l’expedition team » sur le quai. Il nous reste deux petites heures pour visiter la ville.
Ushuaia - Le remorqueur Saint-Christophe finit ses jours face à la Cordillère de Darwin

A peine avons-nous eu le temps de faire la traditionnelle photo devant le panneau « USHUAIA Fin del Mundo », que Nelly apercevant une boutique de souvenirs de l’autre côté de l’avenue s’y est précipitée. Je vous laisse deviner la suite…

Ushuaia, c’est deux rues parallèles à la mer et quelques transversales. Des constructions disparates, très modernes ou très kitsch, souvent très colorées. C’est vite visité. La circulation de la petite ville nous saoule déjà, c’est dire notre degré de déphasage. Après l’Antarctique, deux voitures et c’est déjà un bouchon…
Fin du monde, fin de la croisière et dernier regard vers le Fram

Que dire alors de Buenos Aires où nous avons atterri quelques heures plus tard. D’abord, le choc thermique : 34°C ! Beaucoup de circulation, de bruits, qui nous ont vite fait oublier l’air pur de l’Antarctique. A proximité de l’hôtel, nous déambulons sans but précis et trouvons par hasard une longue rue piétonne, la calle Florida. C’est la fin de la journée, c’est noir de monde. Le milieu de la rue est occupée par des vendeurs de tout et de rien qui étalent leurs objets à même le sol. Des babas-cool, péruviens, sans doute les mêmes que nous avions vus deux semaines avant à San Telmo. La foule circule de part et d’autres de ces vendeurs. Et puis des boutiques, plein de boutiques encore ouvertes malgré l’heure tardive !

A un carrefour, une sono joue un air de tango et deux couples dansent sur une piste improvisée et un attroupement est vite formé.

Buenos Aires, toujours tango, tango !

2 commentaires:

  1. Je me souviens aussi du choc de Buenos Aires au retour. C'est tout ce qu'on avait laissé derrière en larguant les amarres à Ushuaia, tout ce qu'on n'a pas vécu pendant 15 jours, tout ce qu'on n'a pas vraiment envie de retrouver, et on se prend ça comme une claque dans la figure. C'est un peu rude comme retour à la réalité (pourtant c'est une très belle ville, riche de culture, mais il faudrait la voir dans d'autres conditions).
    Bon courage pour le retour. Et encore merci (et bravo) pour votre récit.

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  2. Votre voyage se termine et notre lecture quotidienne aussi ,dommage ce blog était passionant et si agréable à lire.J'estime àla mème valeur que toi l'épisode symptomatique de la vente aux enchères.Ce n'est pas si risible.Bon retour avec encore des vagues plein les yeux, peut ètre du vague à l'àme,que les tangos n'effacerons pas.Bonne buche (voir ci-dessus)
    et Joyeux Noel.M.M.G.

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